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L’ex-député de Roberval, Denis Trottier, convie la population et les décideurs à une réflexion autour de la décentralisation de l’État québécois. (Photo : Trium Médias - Serge Tremblay)

Dans une série de textes qu’il proposera au cours des prochaines semaines, l’ex-député de Roberval, Denis Trottier, souhaite ouvrir un débat sur la nécessité de décentraliser l’État québécois. Un enjeu qui peut rallier tout le monde, croit-il.

« J’ai toujours été un régionaliste et ça, ça ne change pas. Quand j’ai terminé ma maîtrise en études régionales en 1980, je pensais que la décentralisation allait se faire sur un horizon d’une dizaine d’années. Quarante-trois ans plus tard, on n’a pas avancé d’un quart de pouce! », lance Denis Trottier, qui affirme s’intéresser à cette question depuis les bancs d’école.

L’ancien député du Parti québécois croit que le Québec a besoin d’un projet rassembleur pour couper court aux divisions de toutes sortes qui paralysent la société.

« J’ai longtemps cru que l’environnement serait ce projet, mais ç’a été un peu instrumentalisé. Je crois que s’il y a un élément sur lequel on devrait tous être en mesure de s’entendre, c’est la décentralisation et l’autonomie. Tant les régions que Montréal, on aurait à gagner d’être plus autonomes. »

La métropole a ses propres enjeux qui nécessitent qu’elle ait des pouvoirs en conséquence pour s’y attaquer, avance Denis Trottier. Dans le même sens, dit-il, les régions sont les mieux placées pour gérer leur territoire et prendre les décisions qui les concernent.

« Je pense qu’il y a là un thème sur lequel on peut se rejoindre et avancer. Il faut combattre le cynisme et retrouver l’espoir d’une société meilleure. »

Mobiliser

Les textes préparés par Denis Trottier aborderont la décentralisation sous différents angles et seront disponibles en ligne sur les sites des journaux de Trium Médias : le Nouvelles Hebdo, L’Étoile du Lac, Le Lac-St-Jean et Le Réveil. Il espère avant tout que cela puisse allumer l’étincelle d’un débat et brasser des idées.

« Ça fait 45 ans que je réfléchis à ça, alors je crois avoir des choses à dire. En même temps, je n’ai pas la vérité infuse et si des gens ont de meilleures idées, je suis preneur! Je crois que c’est un sujet qui peut regrouper des gens de tous les horizons, peu importe les allégeances politiques. »

Denis Trottier ajoute qu’il n’est pas dupe. Entre réfléchir à une idée et obtenir qu’elle soit mise en application, il y a une marge. Mais ne rien faire est la garantie que rien ne changera.

« Il ne faut pas s’arrêter à se dire que le gouvernement va dire non, bien sûr qu’il va dire non! Si on décide que c’est ça que l’on veut, que l’on propose un plan et qu’on se mobilise, on peut y arriver. Je crois non seulement que c’est possible de le faire, mais que c’est nécessaire de le faire. »

Il est possible de joindre Denis Trottier au info@dtrottier.com.

Les textes soumis par Denis Trottier se retrouvent dans notre section Courrier du lecteur. Il est possible de lire le premier au lien suivant :

Décentralisons avant de faire l’indépendance

Paru dans le Nouvel Hebdo